Le mystère de la mort du journaliste Martinez ZOGO: Qui est le commanditaire?
Le meurtre du journaliste camerounais Martinez ZOGO en avril 2020 continue de susciter des interrogations dans le pays. Récemment, l’annonce de la poursuite de Monsieur Jean-Pierre Amougou BELINGA pour complicité dans cette affaire a ravivé le débat. Si la complicité entraîne la même peine que celle des auteurs principaux, qui est donc le commanditaire ? Qui aurait motivé ou donné l’ordre à la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE) de torturer à mort Martinez ZOGO ? Dans cet article, nous allons explorer les questions autour de cette affaire et pourquoi il est crucial de faire toute la lumière sur cette affaire pour garantir la liberté de la presse et la protection des journalistes au Cameroun.
Le mystère autour de la mort du journaliste Martinez ZOGO continue de planer sur le Cameroun, malgré la récente annonce de la poursuite de Monsieur Jean-Pierre Amougou BELINGA pour complicité dans cette affaire. En effet, si Monsieur Amougou Belinga est considéré comme un acteur déterminant dans cette infraction, alors qui est donc le commanditaire ? Qui aurait motivé ou donné l’ordre à la DGRE de torturer à mort Martinez ZOGO ?
La complicité est un crime qui entraîne la même peine que celle des auteurs principaux. Et dans le cas présent, la question de savoir qui a donné l’ordre de commettre cette infraction reste posée. Il est difficile d’imaginer que les supposés tortionnaires de la DGRE auraient pris l’initiative d’eux-mêmes de tuer Martinez ZOGO, étant donné que cette structure de contre-espionnage agit pour des raisons d’État ou est hiérarchiquement instruite par la Présidence de la République. Il est donc légitime de se demander qui aurait pu donner des instructions à la DGRE.
Il est également peu probable que les éléments de la DGRE aient voulu se venger personnellement de Martinez ZOGO, étant donné que les émissions de ce dernier ne dénonçaient pas les dysfonctionnements de cette structure ou les malversations et actions de ses responsables. Les investigations sur la personne habiletée à donner les instructions à la DGRE ou sur les motivations à exercer des tortures mortelles sur Martinez ZOGO sont donc essentielles.
La famille de Martinez ZOGO ainsi que le peuple camerounais réclament toujours et encore justice pour cet acte odieux. Les résultats des investigations permettront d’avoir enfin une réponse à ces questions et de faire toute la lumière sur cette affaire. Il est important de rappeler que la liberté de la presse est un droit fondamental et que la protection des journalistes doit être assurée pour garantir la transparence et la démocratie dans un pays.
En conclusion, le meurtre du journaliste Martinez ZOGO demeure une énigme en raison de l’implication possible de personnes haut placées dans l’État camerounais. La poursuite de Monsieur Jean-Pierre Amougou BELINGA pour complicité dans cette affaire est un premier pas, mais il reste crucial de déterminer qui est le véritable commanditaire de cet acte odieux. Les enquêtes doivent être approfondies pour trouver les réponses à ces questions et pour rendre justice à la famille de Martinez ZOGO et au peuple camerounais. En effet, la protection des journalistes et la garantie de la liberté de la presse sont essentielles pour maintenir une société transparente et démocratique. Espérons que cet événement tragique servira de catalyseur pour renforcer ces valeurs fondamentales au Cameroun.